9ème édition du Grand Trail du Lac : une course authentique
Il fallait s’inscrire tôt cette année, pour pouvoir participer à la 9ème édition de ce GTL 2022 et obtenir le précieux sésame. Le P’tit Trailer y avait donc retrouvé quelques amis, pour parcourir les 75 km et 3600 m de D+ de la grande boucle. Le concept du GTL est simple. Il s’agit d’effectuer le tour complet du Lac du Bourget, plus grand lac naturel de France, en passant par le massif de la Chambotte et la Dent du Chat.
Le Lac du Bourget qui borde les berges de la station thermale d’Aix-les-Bains (Savoie), est un lac voisin du lac d’Annecy (environ 40 km les séparent). Affichant généralement complet, c’était encore le cas pour cette 9ème édition, le 75 km solo du GTL était réservé à 500 coureurs.
L’essentiel
- Distance : 75 km
- Dénivelé positif : 3600 m
- Départ : du Bourget du Lac, le dimanche à 5 h (1ère vague) puis à 5 h 15 (2ème vague)
- Arrivée : Le Bourget du Lac
- Nombre de participants maximum : 500
- Nombre de ravitaillements : 5 (liquide + solide)
- Durée maximale : 15 h
- Points ITRA : 3
- Prix : 77 euros (puis 85 euros à partir 1er octobre)
- Autres formats : 34 km et 2050 m D+ – Le 75 km en relais de 4 coureurs
Le site de l’organisation
L’avis du P’tit Trailer
Depuis neuf ans, l’organisation du GTL est déjà bien rodée. Elle propose une course authentique, au tracé simple. On a l’impression en participant à cette épreuve, de revenir aux origines du trail, loin des affluences des grandes classiques. Le 75 km solo est un trail long, qu’il ne faut pas sous-estimer, avec des passages très pentus, proches de la via-ferrata et des descentes « casse-pattes ».
Il comporte essentiellement sur monotraces forestières et sentiers de crêtes. La principale difficulté de la course se situe dans les 14 derniers kilomètres. Il s’agit là d’un format assez identique aux Templiers, mais en plus exigeant. L’épreuve constitue un beau défi pour préparer des trails plus longs comme la CCC (Courmayer – Champex – Chamonix) ou l’UT4M Master.
La course, qui commence par 10 km de plat aux bords du Lac, présente plusieurs passages délicats :
- La Montée « du singe » au km 14
- Le sentier des crêtes au km 28
- Montée à la Dent du Chat (Mollard noir) ; km 60 (900 m de D+ environ sur 5 km suivis de 1200 m de D- sur 9 km)
- Passage sous la Dent au km 63, assuré par des lignes de vie et des guides
Pour en savoir plus
Le tracé offre aussi quelques points de vue, sur le Lac du Bourget et la Dent du Chat.
Ce que l’on a aimé
- Le dévouement et la bienveillance des bénévoles
- Les ravitaillements avec la bonne humeur des bénévoles et les produits locaux (tome de Savoie, saucisson, …)
- Course qui peut être courue en 15 heures (voire moins, 14 h pour la rédaction cette année) ; cela permet de profiter un peu de l’ambiance d’après-course et du weekend. On peut prévoir une arrivée le samedi midi (s’il on vient de Paris) mais il faut prévoir un départ le lundi.
- Les points de vue depuis les ravitaillements du Belvédère de la Chambotte et du Col du Chat
- La dernière portion technique pour accéder à la Dent du Chat
Ce que l’on a le moins aimé
- Le retrait du dossard dans une zone commerciale. On vous remet juste une enveloppe derrière un parking et pas de goodies ou petit souvenir de la course, que l’on aurait pu apprécier …
- Les 10 kilomètres de plat, au début de la course puisque le tronçon s’effectue de nuit. On ne peut même pas profiter de la vue sur le lac. Le seul intérêt est sans doute d’étirer le peloton et de permettre aux premiers coureurs de se placer ?
- Le parcours est essentiellement forestier. Il y a très peu de points de vue sur le lac (un peu décevant)
- Le manque de place dans les ravitaillements
- Pas de thé et très peu de café disponible à ces points. Une boisson chaude fait quand même du bien quand on pousse ses limites.
Les conseils du P’tit Trailer
Il ne faut surtout pas sous-estimer cette course. Il y a quand même 75 km et 3600 m de D+ à effectuer, avec un dernier tronçon difficile (“le dernier clou du cercueil“). Le parcours reste authentique et très technique par endroit. Une reconnaissance au préalable des portions difficiles peut donc s’avérer utile.
Pour se préparer, il est nécessaire de faire beaucoup de dénivelé avec un peu de travail en descente car elles ne sont pas très techniques sur le parcours. Les accompagnateurs peuvent accéder facilement en voiture aux ravitaillements
Pour dormir, on peut choisir un appartement dans la résidence de vacances Azurea (voir ici) à 8 kilomètres du lieu de retrait des dossards, du départ et de l’arrivée. C’est propre, confortable, assez spacieux et bon marché.