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Record du monde de dénivelé en 24 H

Photo Justin Galant

Aurélien DUNAND-PALLAZ du TEAM COMPRESSPORT bat le record du monde de dénivelé en 24 H

Après son record, à la fin du mois de juin dernier, lors de son Défi des Bauges, Aurélien Dunand-Pallaz a battu ce week-end, le record du monde de dénivelé, en 24 h.

C’est au-dessus de son village de Marthod, qu’il s’est lancé ce samedi 5 septembre à 14h00.

Sur une pente de 28% de moyenne, 212,57m D+/D- et une distance de 1700 m aller-retour ; il a effectué 81 boucles et 139 km.

Il repousse ainsi le record de 100 m. Aurélien bat donc celui établit par Patrick Bohard, le week-end dernier.

Il nous confie ici, ses premières impressions…

Comment est née l’idée de tenter ce record ?

L’idée est née pendant la période du confinement. En effet, devant l’annulation de bon nombre de mes objectifs estivaux, il fallait que je me lance des défis. Aimant les fortes pentes et les longues distances, ce défi semblait dans mes cordes.

Photo Justin Galant
Comment as-tu choisi le lieu où le faire ? Distance/pente ?

J’ai souhaité un dénivelé pas trop élevé (212,56 m de D+ et de D-) pour économiser mes cuisses en descente, mais une pente assez élevée afin d’engranger rapidement de l’altitude. La montée mesurait 750 m, soit une pente moyenne de 28 %. Alors que la descente était un peu plus longue (970 m) puisque j’utilisais sur la première partie de la descente, une autre piste moins raide. L’autre critère était le lieu, et naturellement j’ai cherché un parcours sur ma commune natale : Marthod.
Pour l’anecdote, la montée du défi 24 h était le départ de ma traversée, du Massif des Bauges, fin Juin.

Photo Justin Galant
Qu’as-tu mis en place, pour que le record soit le plus légitime possible ?

Afin qu’il n’y ait pas de doute sur la légitimité du “record”, j’ai fait mesurer par un géomètre l’altitude au cm près, du point de départ et d’arrivée.
Ensuite j’avais sur moi 2 puces, scellées sur mon T-shirt et short et les gens présents pouvaient suivre mon évolution sur un tableau numérique, en bas de la montée. Enfin, j’ai passé une prise de sang, sous les conseils du staff médical de l’Itra à J-3. Je vais repasser ensuite la même prise de sang, à J+3.

Raconte-nous comment s’est passé le record ? Quelle était ta stratégie de départ et comment ça s’est déroulé ?

La stratégie sur une épreuve de 24 h est bien sûre de ne pas partir trop vite…
Malgré cela, j’ai été très rapide durant le premier tiers mais cela était dû à d’excellentes sensations. Je ne pense pas m’être trompé de rythme.
Le défi s’est déroulé en 3 temps, pour moi. Sur les 81 montées que j’ai réalisées,les 35 premières se sont très bien passées. J’ai ensuite eu de gros coups de moins bien durant la nuit, entre la 40ème et la 50ème montée. Au point que j’avais perdu une grosse partie de mon avance, sur le record et ma dynamique de course laissait fortement penser, que je n’arriverai pas au résultat attendu. Heureusement, j’ai su me reprendre au lever du jour et entre la 50ème et 70ème montée. Je faisais quasi-jeu égal avec les marques du record. Entre la 70 et 77ème montée, je reprenais même de l’avance. Cela m’a permis de gérer la fin et profiter du public présent !

Quelle est la suite de la saison pour toi ?

J’ai prévu de participer à la Diagonale des Fous, sur l’île de la réunion, mi-octobre mais j’attends la validation de la compétition. Sinon, je ferai probablement une autre course de fin de saison.

Photo Justin Galant

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